Personnellement, j'ai toujours apprécié le format vinyle. Évidemment, dans les années 90, étant plus rare, ma collection n'a pas beaucoup évoluée, mais j'en achetais toujours quelques uns par année, soit un vieux The Cure, un Springsteen... Les rares places qui en vendaient encore (et de qualité) dans ces années étaient pour la plupart à Montréal, mis à part quelques marchands sur la rue St-Jean.
Depuis près de 2005, j'entends et je lis souvent sur le soit-disant retour du vinyle. Chaque année, un reportage à Radio Canada, un article sur Cyberpresse ou un peu partout sur le web (notez que certains liens datent de 2006) nous annonce le retour de la galette noire et comment ses ventes explosent le marché!
Voici donc un article qui parle de la fausse résurrection du vinyle. Selon la RIAA, les ventes de vinyles en 2009 (3,2 million de copies) sont moindres que celles de 1998 (3,4 million), et en 1998, le vinyle était bien loin d'être à la mode!Selon moi, le vinyle a toujours été et il restera toujours, mais il restera quelque chose d’extrêmement marginal qui ne comblera jamais la masse.
Un des problème avec le vinyle est devenu le prix, avant 2006, j'étais capable d'avoir la plupart des nouveaux albums en format vinyle pour près de 15$ chaque, mais maintenant, alors que l'industrie veut nous faire croire que c'est devenu "in" le vinyle, c'est souvent 25$ et plus... Le pire c'est souvent les "repress" jazz ou country qui coute de plus en plus cher. Un Miles Davis à 30$, alors que c'est maintenant rendu la 15 ré-édition de l'album, lorsque souvent un usagé de l'époque coutera 5$ dans chez un marchand seconde main...
Vive le vinyle, ca j'en suis convaincu, mais c'est loin de convenir à tous, et plus l'industrie musicale essaiera de sauver les meubles en offrant des ré-impression de la discographie complète de groupes tels que Def Leppard à 30$ l'album, l'histoire se répétera!
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